Programme de socialisation à l’école, comme défi à la violence.
Travail de groupe dans le cadre du cours d’IRE.
Recherche-action « devenir son propre médiateur ».
Programme de socialisation à l’école, comme défi à la violence.
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Introduction
La recherche-action a débuté en 1998 dans le cadre des projets de prévention de la violence scolaire initiés et soutenus par les Communautés Européennes. Dans notre société, nous sommes tous conscients que les phénomènes de violence sont de plus en plus nombreux. Beaucoup de publications traitent de son évolution, des facteurs et des caractéristiques des individus qui y sont liés. En Belgique, la violence ne touche que quelques grands établissements secondaires. Mais soyons vigilants car celle-ci prend de l’ampleur et arrive progressivement dans l’enseignement primaire. Comment ? Sous forme de petites incivilités quotidiennes (chahut permanent, moqueries, refus de travailler,…). Toutes ces incivilités ne permettent pas un climat de travail favorable à l’apprentissage dans les classes. Les relations entre les adultes et les enfants se dégradent. Ajoutons à cela que le langage grossier est de plus en plus courant, que les élèves impliqués dans des actes de violence sont de plus en plus jeunes, que dans la cour de récréation des enfants sont victimes d’agression et que le racket et la drogue deviennent des fléaux. En ce qui concerne les facteurs susceptibles de susciter cette violence en milieu scolaire, ils sont d’abord d’ordre social (pauvreté, chômage, xénophobie,…) ou d’ordre familial (conflits, séparations, négligence des parents,…). A noter également que certains enfants ont également des difficultés émotionnelles, des troubles du contrôle,… Les facteurs peuvent également être d’ordre institutionnel (établissement peu convivial, discipline stricte, taux d’échec scolaire,…) et d’ordre environnemental (quartier défavorisé, insécurité en rue,…). Cependant, à l’encontre de tous ces facteurs, les