Progrès sociaux de l'italie
Les tables Claudiennes sont des tablettes de bronze retrouvées en 1528 à Lyon, ou elles sont actuellement conservées. Sur ces tablettes est gravé un texte de loi promulgué par l’empereur Claude au Ier siècle après J-C. Cette loi vise à donner la citoyenneté romaine à des hommes libres de l’Empire. L’Edit de Caracalla, quant-à lui, est un texte écrit par l’empereur Marc Aurèle Antoine en 212, qui a pour but de donner à tous les hommes libres la citoyenneté romaine. En quoi les tables Claudiennes et l’Edit de Caracalla sont à la fois un progrès social et une limite sociale? Sur les tables Claudiennes est gravé un texte de loi visant à donner la citoyenneté aux hommes libres de la Gaule Chevelue. Ce texte est adressé aux sénateurs de Rome. Les sénateurs sont plutôt opposés à cette loi. Ils ne peuvent pas accepter de siéger avec les descendants des Gaulois qui avaient combattus contre les romains à Alésia en -52. Ils ont aussi peur que les Gaulois s’attribuent des richesses de Rome ainsi que leur place de sénateur. L’empereur Claude s’opposa aux sénateurs. En effet, il était né en Gaule, à Lugdunum et son père est représentant des Gaulles. Il pointe aussi du doigt la fidélité et l’obéissance au cours des cent dernières années. Cette loi ne peut être refusée en raison de l’Impérium, qui donne à l’Empereur tous les droits. L’édit de Caracalla est un texte rédigé par l’Empereur Marc Aurèle Antoine, surnommé Caracalla, en 212. Ce texte vise à donner à tous les hommes libres de l’Empire romains le droit de citoyenneté romaine. Caracalla veut augmenter la majesté du peuple romain, car les citoyens paieraient des impôts et le nombre de soldats augmenterait lui aussi. Il veut aussi rallier des milliers de fidèles au culte romain. Pour être citoyen, il faut par contre être un homme libre d’au moins 18 ans, avoir fait son service militaire et ne pas être déditice,