Projet Beni
Première partie : CONCEPTION GENERALE DU PROJET
I. CADRE PHYSIQUE DU PROJET
I.1 Définition et finalité du projet
1° Définition
La notion de port sec renvoie à un terminal intérieur servant de point de départ, de transit ou d’arrivée des flux de marchandises générés par le commerce international. C’est donc une infrastructure portuaire érigée sans l’hinterland à un point de rupture des charges et qui constitue un relais au port maritime. Il est doté d’installations sous douane, destinées à faciliter le traitement des marchandises aussi bien à l’importation qu’à l’exportation, quelque soit leur mode de conditionnement. A l’exception de la configuration géographique d’un port maritime, toutes les autres activités portuaires s’y déroulent de manière fluide. Ce qui amène à dire qu’un port sec est un entrepôt sous douane. C’est aussi un terminal multimodal où peuvent arriver des trains blocs ou des convois routiers et disposant des engins de logistique qui permettent de décharger ou charger des produits pour d’autres destinations. Ce qui suppose ici l’existence d’une plate –forme de logistique multimodale.
Ainsi, l’aménagement d’un port sec à Beni est un projet productif qui a pour finalité la mise à la disposition des chargeurs du Corridor Nord d’un ensemble d’infrastructures d’entreposage appropriées permettant de préparer les expéditions et d’organiser la réception du fret à l’import.
2° Justification et intérêt du projet
La création des ports secs dans les pays sans littoral est vivement recommandée lors des rencontres régionales et internationales (Table ronde de
Cotonou II, Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le
Développement, Conférence Ministérielle des Etats de l’Afrique de l’Ouest et du Centre sur le Transport Maritime, Consensus de Washington de septembre
1995 entre l’UCCA et la Banque mondiale…).
La configuration actuelle du système des transports en République
Démocratique du Congo subdivise le pays en trois régions ou pools
économiques