projet de déchéance de Napoléon
Nous pouvons observer qu'une grande partie de ce texte consiste à critiquer Napoléon.
A- Un homme qui a abusé de la République (l.1-l.4 – l.9-l.15) Tout d'abord une critique de l'homme et de sa prise de pouvoir. En effet Napoléon apparaît dans le texte de l’abbé Grégoire comme un usurpateur. Il est dit qu’il se fait passer pour un héros national grâce à ses victoires lors de guerres. or il se trouve que Napoléon, selon l'abbé Grégoire, « s'est approprié les victoires de ses compagnons d'armes » en effet il ne s'est remarqué, en temps que soldat que durant les campagnes d’Italie (1796-1797). D’ailleurs lorsque l’abbé Sieyes décide une révision constitutionnelle par coup d’Etat Napoléon n’ai que sont troisième choix. Sieyes choisit finalement Bonaparte pour le manipuler, ce qui reflète son manque de légitimité car acquiert le pouvoir par le coup d’état du 18 Brumaire. De plus la volonté de Sieyes de faire de lui un pantin laisse penser qu’il n’est pas très intelligent.
Bien que la Corse fut annexée en 1768 et que Napoléon né à Ajaccio en 1769, l'abbé Grégoire le qualifie « d'étranger » ce qui encore une fois nous montre que pour l'auteur Napoléon a profité de la situation et qu'il n'avait ni la nationalité ni le mérite pour devenir 1er consul. De plus une fois à la tête du consulat qui s’étale de 1799 à 1804 celui-ci a profité de son haut poste pour accumuler les pouvoirs et réduire les contre pouvoirs qui « tenait la République en équilibre précaire ». Ces contre pouvoirs étant les 3 assemblées qui sous Bonaparte voient leurs pouvoirs législatif quasi nul en ne votant que par oui ou par non aux propositions de projets de lois qui ne sont proposées seulement que par Napoléon. En Effet le texte nous dit qu'« à peine était-elle en activité que Napoléon projeta de réduire le sénat à une nullité ». Par exemple sous le consulat il réduit déjà le rôle du sénat en le réduisant à un rôle consultatif et il le contrôle en désignant