En ce qui concerne mes expériences professionnelles, je n’en ai que très peu dans le domaine du handicap. J’ai été bénévole à l’Association des Paralysés de France, un mercredi sur deux quand j’étais en terminale. J’ai également fait, en tant que bénévole, un week-end adapté avec l’ADAPEI. Ces expériences ont était de courte durée et je n’ai pas pu réellement découvrir les différentes problématiques rencontrées par les personnes en situation de handicap. Ces brèves expériences ont été enrichissantes dans l’échange avec ces personnes, le fait de pouvoir instaurer un lien avec celles-ci, de partager des moments conviviaux. J’ai pu à ce moment là être à l’écoute de ces personnes, participer à des activités (cuisine, jardinage, sorties à la montagne) cependant je mettais une certaine distance par rapport à l’intimité des personnes. Je ne me sentais ni capable d’accompagner les personnes aux douches ni de les accompagner aux toilettes. De plus, pour les personnes avec un lourd handicap ou polyhandicap, j’avais un certain gêne, je me sentais maladroite dans ma façon d’agir dans certaines situations. J’étais mal à l’aise moi-même mais aussi pour la personne en face de moi. A certains moments je ne savais pas comment me comporter, comment réagir avec le sujet en face de moi. La crainte, d’être intrusive dans la vie de la personne. C’est pour cela que j’ai une certaine appréhension en ce qui concerne certaines situations. Je souhaiterai être moi-même afin que la personne en face de moi se sente à l’aise et qu’une relation de confiance s’instaure. Je me demande comment instaurer un lien avec ces personnes et m’adapter à chaque problématique afin que l’accompagnement soit le plus bénéfique pour la personne. J’ai une certaine crainte de ne pas comprendre totalement les attentes de la personne, ses envies, d’être maladroite dans mes façons d’agir, d’être, à certains moments. Cependant, je compte sur l’équipe du service pour me guider, m’aider à comprendre les différentes