PROJET MARKETING Oliviers Co
Selon Joe Pine et Jim Gilmore, « la prochaine bataille que devront mener les entreprises est celle de l’économie expérientielle. Après avoir vendu des matières premières, des produits manufacturés et des services, les entreprises doivent apprendre à vendre de l’expérience ».
En 1982, Morris Holbrook et Elizabeth Hirschman proposent d’enrichir le processus d’information traditionnel avec un « mélange de la perspective expérientielle ». Cela signifie que pour comprendre le comportement du consommateur, il faut prendre en compte des éléments complémentaires comme par exemple les caractéristiques multi sensorielles du produit, les expériences vécues, les émotions, les sentiments… En 2002, Patrick Hetzel, auteur du livre « Marketing expérientiel et nouveaux univers de consommation » estime que le marketing expérientiel est composé de cinq actions, soit surprendre, proposer de l’extraordinaire, créer du lien, utiliser la marque au service de l’expérientiel et stimuler les cinq sens. Cette dernière action correspond au marketing sensoriel. Il consiste à solliciter un ou plusieurs des cinq sens du consommateur afin de le séduire en faisant accroitre le bien-être du consommateur. Les sens les plus utilisés ont longtemps été le toucher, le goût et la vue en marketing produit. Par exemple, la marque de cosmétique Lush use des cinq sens pour vendre ses produits. Le marketing sensoriel peut donc être défini comme une sous-partie du marketing expérientiel. Néanmoins, même si le marketing sensoriel englobe certains aspects du marketing expérientiel, ils ne sont pas identiques pour autant.
Auparavant, les industriels et commerçants se positionnaient sur un marketing traditionnel. Cela correspondait à une vision plutôt rationnelle, analytique et mécanique des produits. Désormais, les industriels et commerçants ont souhaité développer le marketing sensoriel en faisant appel aux cinq sens des consommateurs. Il use des