Projet mémoire iufm
Grâce aux différents cours dispensés lors de ma première année de master à l’IUFM, mais aussi aux stages que j’ai eu l’occasion de réaliser dans différentes écoles, j’ai pu constater que la réussite scolaire des élèves pouvait varier en fonction de leur origine. Il est en effet courant de penser que les élèves issus des milieux sociaux les plus favorisés réussissent davantage à l’école puis dans leur étude supérieure que leurs camarades issus des milieux moins favorisés. Cependant, j’ai pu constater que ce phénomène n’était pas toujours vrai et que les élèves issus de milieux plus défavorisés pouvaient eux aussi réussir à l’école. Grâce à un stage effectué à l’école élémentaire d’application de Douai j’ai pu constater que les élèves issus de milieux pas particulièrement favorisés réussissaient eux aussi à l’école bien qu’ils reçoivent un volume horaire de cours de musique important. Il semblerait donc que ces cours de musique semblent leur donner une certaine rigueur qui se ressent dans le travail scolaire des élèves puisque le niveau y est très bon.
J’ai donc choisit de m’interroger pour mon mémoire de l’influence de l’origine sociale des élèves sur leur niveau d’étude et de l’influence que va avoir l’Ecole sur la transformation des inégalités en inégalités sociales. J’ai pu en effet constater lors de mes stages d’une différence de niveaux entre les élèves d’une même classe bien que l’enseignement dispensé au sein de celle-ci soit le même pour tous. Cependant, l’école doit permettre de réussir en dépit de son origine sociale, ses moyens financiers ou son sexe et ainsi d’avoir les mêmes opportunités pour tous de réussir : c’est l’égalité des chances
Il s’agit donc à travers mon mémoire de montrer un paradoxe : même si l’école prône l’égalité des chances pour tous ces élèves, la réussite va varier en fonction de différents facteurs (que l’Ecole ne peut pas toujours maîtriser) ce qui va donc être source