Non lieu / Mon lieu
Se réapproprier un lieu

« L'existence sociale des hommes détermine leur pensée » disait Mao Tsé-Toung
Nous ne sommes que de simples volumes rejetés par nos propres origines et espaces, parfois il existe certains espaces qui nous semblent anonymes ou distants et nous rendent impuissants.
Ces lieux se nomment « non lieux ». Un « non lieu » est un espace interchangeable où l'être humain humain n'y trouve aucunes traces de son existence.
L'aéroport par exemple est un espace public qui a pour fonction d'accueillir départs et retours des voyageurs. Un lieu constitué de divers individus qui ont pour nécessite ou volonté de « s'en aller » vers un endroit précis, mais certains départs ne sont que source d'illusion de croire à une éventuelle renaissance.
En revanche, on y trouve une abondance de ressentis lorsque l'on est entouré d'une foule de personnes tels que : l'insécurité, l'inconfort, l'instabilité, la fragilité et l'inadaptation en société. Et moi dans tout ça je m'y perd, je n'ai pas la sensation d'exister en ce point, l 'issue me semble si lointaine, ses voix si persistantes et ce fourmillement me contraint d'avancer. Il s'agit d'une interrogation sur notre propre identité et un voyage à le temps, l'espace et l'existence.
Par quels procédés plastiques et graphique peut-on remettre en cause l'inadaptation et l'inconfort dans une société ?
A mon sens, je n'y ai aucuns repères, nul traces de mon entité. Se réapproprier un lieu c'est avant tout le rendre convenable à un usage catégorique ou plus précisément de faire de ce lieu
« mon lieu ».
Prenons un exemple simple et concret : Admettons que je viens d'emménager dans mon nouvel appartement. Des murs dégarnis, des pièces inoccupées et abandonnées, pas un signe de vivacité. Rien ne me parait commun, je suis mal à l'aise. Comment pourrais-je changer ma perception de cet zone désertique et pauvre ? Il existe plusieurs manières de rendre conforme un espace à notre