Dans ce texte il y a l’exemple du physicien qui a accumulé un certain nombre d’expériences, d’observations. Ses expériences lui suggèrent des hypothèses. Il est donc prouvé ici que même un scientifique ne croit pas forcément à ce qu’il avance. Se ne sont que des théories, exprimées soit grâce à notre expérience soit tout simplement grâce à notre raison, à notre imagination. Il invente, cherche, grâce à sa capacité de penser. C’est elle qui le guide vers des théories qui seront ensuite peut être juste. Il faut donc remarquer cette différence entre penser et croire. Le croyant ne fait qu'un avec son idée, tandis que la pensée consiste à exprimer plusieurs objections. « je ne crois pas du tout que cet homme ressemble à un chasseur qui guette une proie ». La pensée ne doit pas trouver sa source dans les besoins, mais dans une curiosité Il reçoit les objections comme des amies. Voir les critiques comme des faveurs, c’est l’attitude de Socrate face aux objections de ses interlocuteurs. Ce n’est pas s’accrocher à une croyance et avoir une attitude narcissique. Il sait que ses théories peuvent être fausses, il dit « je ne crois pas, je pense » ; contrairement a un croyant qui est persuadé de ce qu’il avance guidé par son besoin vital, biologique. Se serait donc le croyant que l’on pourrait qualifier « de chasseur qui guette une proie ». Car le chasseur est guidé par le besoin vital de manger lorsqu’il traque une bête. Faut-il ne pas croire ? La croyance est une sorte de soumission. Elle pousse l’homme à être dépendant car, croire c’est le fait d’être persuadé de quelque chose sans même savoir si cela est fondé. Croire relève de la foi. Lorsque l’on croit, on ne pense plus. Nous ne sommes plus capables d’avoir nos propres avis. Nous sommes dépendent de ceux des autres et cette dépendance peut porter atteinte à notre identité. La croyance adhérente tire sa source d’un besoin qui relève de mécanismes qui échappent à la maîtrise de la