Prologue de gargantua
Prologue Gargantua.
Quelle conception paradoxale de la lecture de Rabelais propose t-il dans ce prologue?
I. Une invitation à s'amuser.
1) Une relation auteur/lecteur complice.
2) Une parole bouffonne.
II. Une lecture à plus haut sens.
1) Gargantua, une œuvre message.
2) Un lecteur chasseur de vérité.
I. Une invitation à s'amuser.
1) Une relation auteur/lecteur complice.
Œuvre signée d'un anagramme " Nazié " pour éviter la censure.
Rabelais se met en scène en tant qu'auteur.
L 1 " Car à vous ... dédiés mes écrites "
Il parle de son œuvre, qu'il dédit à ces lecteurs. C'est un prologue ou Rabelais parle de lui.
L20 " Lisant ces joyeux titres..." Il évoque ces œuvres qui sont comiques ou vraies.
Il se présente comme un auteur comique et pas très sérieux, en donnant des faux titres.
Il met en scène le lecteur grâce au pronom " vous ".
Il s'adresse à des lecteurs particuliers : Buveurs très illustres ( des personnes rejetées par la société, drôles )
Il exclu les intellectuels et les sérieux.
Lorsqu'il fait référence aux " Banquets de Platon " il parle des épicuriens, les bons vivants et attend des ses lecteurs qu'ils soient comme ça.
Bacchus : Dieu du vin et de la fête.
C'est une relation dynamique entre lui et ses lecteurs puisque Rabelais dit L18 : " Mes bons disciples et quelques autres fous de ces jours "
Il espère que ses lecteurs soient comme lui, il veut être en harmonie avec eux.
C'est une façon pour lui de provoquer et de montrer que le sérieux n'est pas toujours visible.
I. Une invitation à s'amuser.
2) Une parole bouffonne.
Ce qui fait le caractère amusant de cet ouvrage c'est la parole loufoque de Rabelais. C'est un style oral.
Il s'adresse aux lecteurs sous forme de questions : " A quel propos? ..."
Il emploi un vocabulaire familier : grotesque, et des expressions familières : " buveurs très illustres..."
" Il faut ouvrir le livre " = expression qui n'est pas familière du 16ième siècle.