Proposition action politique
I - Constat
Pour de nombreux militants, anciens militants ou simples sympathisants, le PS ne représente plus une offre politique pertinente. Il n’apparaît attractif pour ces personnes ni sur les idées, ni sur l’organisation interne, ni sur les pratiques politiques.
Les idées : elles n’ont pas été actualisées en fonction du monde d’aujourd’hui. Les discours ne sont en fait que ces citations des grands noms de l’histoire du socialisme et de la Gauche, de la Révolution au Conseil national de la Résistance en passant par Blum et Jaurès. Cette révérence aux grands hommes du passé s’accompagne d’une grave faute politique . En effet quelles qu’aient pu être les vertus des « pères fondateurs » du socialisme , il demeure que celui-ci a engendré le léninisme puis le communisme et toutes les catastrophes humaines et sociales dont ils sont responsables. Il revenait au PS - en raison de son histoire propre - de poser en permanence cette simple et fondamentale question : « pourquoi le marxisme, en toute époque et en tous lieux, débouche-t-il toujours sur l’oppression et la dictature ? ». L’occupation du champ politique par le gauchisme et ses avatars tient à cette erreur tragique de la sociale démocratie : n’avoir pas mené jusqu’à son terme idéologique l’impossibilité de reconnaître le marxisme comme constitutif - à quelque niveau que ce soit - de la démocratie sociale. En outre, le Monde à changé, et les problèmes aussi. Du coup, ces phrases toutes faites acclamées dans les meetings du PS ne rencontrent plus d’échos dans la population.
L’organisation interne : elle est archaïque, inadaptée au regard des moyens techniques existants maintenant et totalement « artisanale » pour un parti qui aspire à gouverner un pays comme la France. Les outils, les procédures et les modes de management sont désuets et indignes d’un grand parti politique qui veut incarner modernité et avenir. Dans son processus de décision, le PS oscille entre la