propositions aidantes mémoire
Ce qui suit n’est pas « La Méthodologie du mémoire ». Ce sont des pistes pour vous aider à écrire.
Il n’y a pas de modèle unique. Mais on peut dire que tout mémoire devra comporter trois dimensions essentielles : donner à voir une pratique vivante (la vôtre, mais aussi celle de l’équipe) ; faire référence à des éléments théoriques (s’appuyer sur des concepts et des citations explicites) ; et enfin : la dimension de projet
Pistes pour le choix du « sujet » :
Attention : ne pas confondre l’ordre final de la présentation du mémoire (plan) et le temps du processus d’écriture : souvent, l’introduction définitive s’écrira en dernier, la formulation de la question centrale se trouvera en cours d’écriture ! Ce qui n’empêche pas d’écrire une introduction provisoire : c’est un tremplin pour cerner votre sujet…
Ne vous enfermez pas dans un thème abstrait (Le mémoire n’est pas un dossier sur un problème où vous n’avez aucune pratique, où vous n’auriez rien « essayé » vous-mêmes, au milieu d’une équipe…)
On peut partir de quelques questions simples :
Qu’est-ce que j’aime dans mon métier ? Quels sont les moments où je me sens vraiment « éducateur » et plutôt heureux de l’être ? exemple : tel atelier ou activité (cuisine, musique, sorties…), tels moments du quotidien, les temps informels, les entretiens…
Quels sont les moments où j’ai l’impression de chercher… et parfois de trouver des choses « à moi » ?
De quoi j’aimerais témoigner ? Qu’est-ce que j’ai envie de creuser, de ce que j’ai déjà commencé à explorer dans la pratique ? 1
Derrière ces questions, se profile l’hypothèse que je vais faire : quelles pistes de travail pour l’éducateur avec tel public ? Qu’est-ce que je défends comme réponse à certains problèmes ? (version négative : contre quoi je me bats ?2).
Remarque : C’est souvent en écrivant autour de médiations (même ponctuelles, individualisées), ou de projets que vous avez mis en place ou auxquels vous avez