L’art chinois du début du XXe siècle a été ancré dans une relation forte avec le contexte politique du pays. Le « réalisme socialiste » a été imposé par Mao Zedong (ou Tsé Toung) pendant sa longue période de pouvoir (1949-1976), l’art était au service du pouvoir. C'est un "art totalitaire" qui nait pour être au service du parti communiste en Chine : l'état va choisir un seul mouvement artiste qui devient officiel et obligatoire, l'art ancien est rejeté, l'état acquiert également le monopole des manifestations au service du pays, et va mener une guerre contre les mouvements artistiques non officiels et les mouvements réactionnaires. Pour cela la période maoïste va employer un langage universellement compréhensible, faisant l'éloge du sens de la famille et de la communauté à travers des affiches privilégiant par exemple l'idéologie du bon soldat ou du bon paysan.
L’art contemporain chinois (fin XXe – XXIe siècle) ne nie pas son passé, mais va de l’avant. Suite au mouvement de réformes et d’ouverture du pays engagé par Deng Xiaoping au début des années 1980, la Chine va s’ouvrir au monde et créer de nouveaux rapports avec le « monde occidental » si longtemps considéré comme un adversaire. La période de la nouvelle vague de 1979 à 1989 est caractérisée par une liberté d'expression et une explosion créative. De nouveaux mouvements vont naitre tels que le xiamen dada et le political pop art dans un esprit révolutionnaire contre l'art