prostatectomie
Un hématome, une infection au niveau de la plaie ou une accumulation de lymphe dans la région opérée (lymphocèle). Des drains sont mis en place sur la plaie pour éviter un hématome ou une infection. Ils restent 2 ou 3 jours pour évacuer les liquides biologiques (sang, lymphe, etc.).
Les hématomes et les infections de la paroi de l’abdomen guérissent le plus souvent rapidement. Des soins peuvent être réalisés par une infirmière à l’hôpital ou au domicile. Si un lymphocèle persiste, une ponction peut être nécessaire.
Une incontinence urinaire
Elle est fréquente dans les semaines qui suivent la prostatectomie totale. Elle est liée au fait que le fonctionnement normal du muscle de la vessie et du sphincter est momentanément altéré lors de l’opération. On parle d’incontinence urinaire d’effort.
Comme le chirurgien a réuni la vessie et l’urètre par des fils, il faut laisser un temps suffisant à cette zone pour cicatriser. Pour cela, une sonde urinaire est posée et laissée en place pendant 5 à 10 jours.
> Voir la fiche La sonde urinaire
Après l’opération, le patient peut ne pas réussir à retenir ses urines. Ces fuites urinaires sont liées au fait que le sphincter a été touché par l’intervention et fonctionne mal : elles sont provoquées par une contraction insuffisante des fibres musculaires du sphincter.
Ce mauvais fonctionnement du sphincter dure un temps variable d’un individu à l’autre. Le plus souvent, la fonction du sphincter s’améliore rapidement dans les 2 semaines qui suivent l’intervention ou plus progressivement, pendant environ 3 mois. Le résultat définitif peut parfois ne survenir qu’un an environ après l’intervention.
L’incontinence de nuit, possible après l’intervention, disparaît plus rapidement que l’incontinence de jour. D’une façon générale, le volume des fuites urinaires est modeste. Différents appareils médicaux permettent de limiter cet inconfort au maximum.
Risque de phlébite
Un risque de