Protectionnisme
Le libre échange, dont la gouvernance relève de l’organisme mondiale du commerce (OMC) constitue l’idéologie dominante de l’organisation économique du monde d’aujourd’hui. Malgré le vaste mouvement de libéralisation des échanges initiés dans les années 1950, les mesures protectionnistes demeurent et les tentatives de repli des pays sont nombreuses, en particulier dans les périodes de crises. En 1970 le monde a connut un ralentissement de l’augmentation des échanges du à la crise pétrolière de 1973 à 1979 qui a entrainée une hausse du protectionnisme.
Le protectionnisme est un ensemble de mesures mise en œuvre par un Etat visant à protéger les producteurs nationaux de la concurrence étrangère du reste du monde en réduisant les importations et en favorisant les exportations.
Mais nous pouvons nous demander dans quelles mesures un Etat peut avoir recours au protectionnisme ?
Pour cela nous verrons dans un premier temps les inconvénients du libre échange, puis dans un deuxième temps nous expliquerons les avantages du protectionnisme.
Le libre échange est une doctrine économique qui prône la libre circulation des biens et services, des capitaux, et de la monnaie entre les pays et donc qui se traduit par une politique commerciale qui réduit ou élimine tous les obstacles aux échanges. Mais le libre échange a des points négatifs. Il augmente la concurrence et provoque donc une perte d’emplois et donc un ralentissement de la croissance économique, de plus il provoque une détérioration de la balance commerciale.
Tout d’abord le libre échange entraine d’importantes destructions d’emplois dans les secteurs soumis à une forte concurrence étrangère.
C’est le cas du Honduras (doc4), qui dans les années 1980 était un pays qui fonctionnait par le protectionnisme. Ce pays n’était alors soumis à aucune concurrence puisque il produisait seul son riz. Sa productivité très élevée dans la fabrication de celui-ci