proteinurie
La bandelette urinaire[modifier | modifier le code]
La bandelette urinaire est une méthode colorimétrique qui donne une évaluation semi-quantitative de la protéinurie à partir de 50 à 100 mg pour l'albumine1. Elle ne détecte pas les chaînes légères d'immunoglobulines ni les autres protéines de bas poids moléculaire. De plus, elle se positive anormalement lorsque les urines sont basiques (pH>8) ou en cas d'infection urinaire. Il s'agit de la méthode de dépistage la plus utilisée.
Le dosage pondéral de la protéinurie[modifier | modifier le code]
Le dosage pondéral des protéines dans les urines a une plus grande sensibilité, cette technique tient compte de presque toutes les protéines. Le dosage se fait sur les urines de 24 heures, la normale étant inférieur à 0,15 g/j. La technique permet aussi de réaliser une électrophorèse des protéines urinaires.
Le recueil des urines de 24 h étant parfois complexe, le dosage de la protéinurie peut être faite sur un échantillon. Dans ce cas, il est mesuré le rapport protéine/créatinine urinaire qui permet d'avoir une bonne sensibilité mais une plus faible spécificité dans le dépistage des protéinurie2. Cet indice est bien corrélée avec la protéinurie des 24 h3.
L'électrophorèse des protéines urinaires[modifier | modifier le code]
L'électrophorèse permet de déterminer le caractère sélectif (>80 % d'albumine) ou non de la protéinurie. Cette méthode permet de retrouver la protéinurie de Bence-Jones, faite de chaînes légères kappa ou lambda des immunoglobulines. Ces dernières précipitent à 50 °C.
Épidémiologie[modifier | modifier le code]
Elle est retrouvée dans environ 1 % de la population générale, un tiers des diabétiques, un hypertendu sur sept et une personne de plus de 60 ans sur six4.
Diagnostic[modifier | modifier le code]
Une protéinurie pouvant aller jusqu'à 150 mg/24h est physiologique. En effet, la quasi-totalité des protéines traversant le rein,