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Traduction BUTMI
Le texte des Protocoles des sages de Sion que nous allons reproduire intégralement dans la version de Butmi demeure des plus mystérieux. Qui l'a écrit ? Quand et dans quelles conditions ?
S'agit-il d'une provocation ? d'un faux antisémite, d'une imposture, d'un plagiat ?
Nombreuses sont les questions qui demeurent en suspens. Toujours est-il que dans de très nombreux pays occidentaux l'impression et la diffusion de ce livre sont totalement libres.
D'ailleurs, au terme d'un procès qui dura plus de quatre ans, la cour d'appel de Berne relaxa
Silvio Schnell et Theodor Forster le 1er novembre 1937, qui avaient été accusés par des organisations juives d'avoir enfreint la loi suisse réprimant les activités subversives, pour avoir publié les Protocoles.
Seulement, la condamnation prononcée en première instance l'avait été par un tribunal cantonal, qui avait commis plusieurs erreurs de procédure, et la cour d'appel fédérale a considéré que l'accusation retenue à l'encontre des éditeurs, celle d'avoir publié de la « Schundliteratur », c'est-à-dire de la littérature de bas étage, était irrecevable en l'état et impropre à motiver une condamnation (voy. la revue italienne Orion n° 42, juillet 1988, pp. 41U-419).
Cependant, cette littérature « de bas étage » n'en continue pas moins de faire couler beaucoup d'encre et à exciter les passions. En 1988, à Paris, des jeunes juifs, auxquels des révisionnistes parlaient de leur infirmité, s'exclamèrent soudainement :
« Tsahal, bombe atomique, BETHAR, Protocoles ! »
Ce en quoi ils pouvaient difficilement être plus éloquents.
Ainsi certains juifs paraissent se reconnaître dans le plan des « sages de Sion », tel qu'il a été décrit dans les Protocoles.
LES PISTES
L'étude du texte et son histoire sont riches d'enseignement. Par-là, le chercheur est amené à redécouvrir les salons parisiens de la fin du 19ème siècle et les discussions de leurs habitués.
Aussi est-il incité à reconsidérer