Proust et l’art véritable « art »
Une littérature qui s’émancipe d’un modèle référentiel : l’autonomisation de l’art (la transcendance)Une considération moderne de l’esthétique fait que la littérature s’émancipe progressivement d’un modèle référentiel. C’est-à-dire que l’art devient autonome. L’art dans une logique transcendantale sort du modèle idéologique de la culture qui influence sur le sens qui est apposé à la notion de réel en littérature qui passe de l’imitation, à la fausseté jusqu’à la création. Dans « Introduction à l’analyse structurale des récits », Barthes[footnoteRef:2] dit que le récit n’est rien du point de vue référentiel mais qu’il est le lieu de l’aventure du langage et de sa considération. [2: « La fonction du récit n’est pas de “représenter”, elle est de constituer un …afficher plus de contenu…
Le travail du médium artistique : la littérature et la langueLe travail de la littérature porte sur le travail de la matière textuelle qui est le langage. La langue perd sa vocation communicationnelle et devient le matériau de l’artiste : elle s’autonomise par rapport à d’autres formes de discours. La littérature a cette possibilité de se déterminer comme telle ou non.La séparation entre le discours et le discours littéraire repose sur l’opposition qui existe entre la production littéraire, qui est également une production d’un discours, et la consécration artistique et littéraire (cf. « L’autonomisation de la littérature : sa taxinomie, ses seuils, sa sémiotique » de Joseph Melançon). Cette distinction des discours donne naissance à l’opposition entre une littérature autonome et une littérature de masse. Cette opposition vient des deux modes d’êtres sociaux de ses deux sphères (cf. Bourdieu, Sartre) dans leur perception, dans l’étape de réception. La valeur ne repose