Sport & politique
1/ « L’opium sportif » * 1/ Origine du sport en Grèce (prise de notes) * 2/ « L’opium sportif » (Extrait de l’anthologie Flammarion « Le sport, miroir de notre société ? »)
Le sport peut se mettre au service du pouvoir quel qu’il soit. Il devient alors un instrument destiné à détourner le peuple.
4 références :
- Cette idée est croquée par Cabu (cf Caricature)
- Selon Paul Veyne (Le Pain et le Cirque, Sociologie historique d’un pluralisme politique, 1976), le pouvoir n’exploite pas intentionnellement le sport pour éloigner le peuple, il ne fait que conforter voire illustrer un mouvement de désengagement civique.
- Italo Calvino dans « Contentement passe richesse » rédigé en 1943 (conte moral) met en garde son lecteur contre un conditionnement de l’esprit par le sport.
- Pour Vincent Cespedes (Des sportifs et des hommes, Le Figaro Madame, 2010), en revanche, si les intellectuels réhabilitent le sport spectacle aujourd’hui c’est qu’il n’est plus utilisé comme support de propagande d’un Etat mais plutôt comme la dernière forteresse d’une masculinité en crise.
3/ Les arènes totalitaires :Hitler, Mussolini et les Jeux du stade / Daphné Bolz
Ce livre très technique est issu de la thèse de doctorat de Daphné Bolz publiée aux éditions du CNRS en décembre 2007. Son sujet nous fait explorer un aspect méconnu des régimes totalitaires : l’architecture sportive mis au service de l’idéologie.
Le sport est en pleine expansion dans l’entre deux guerre, et ceci aussi bien dans les pays démocratiques que dans les pays totalitaires. Mais en Italie et en Allemagne, le sport devient « une technique privilégiée pour uniformiser les pensées et les comportements ». Daphné Bolz note que ce phénomène a été d’autant plus dangereux qu’il s’exprimait de la façon la plus efficace : « l’imperceptibilité ». Daphné Bolz s’intéresse à un aspect spécifique et méconnu : l’architecture sportive. Loin d’être des espaces neutres idéologiquement, ils sont