■ CAES au quotidien
En Provence, les acteurs du CAES ont le goût de la convivialité. De Marseille à Aix-en-Provence et Saint-Michel-l’Observatoire, rencontre avec des collègues fort toniques et souvent passionnés. Reportage.

Couleur Provence

D

enise m’avait prévenu : ne sur-

tout pas oublier les lunettes de soleil ! Oui, Denise Requin, que j’avais rencontrée à Oléron avec le Tripiti théâtre compagnie, avait bien raison de me rappeler la luminosité exceptionnelle de la Provence. Alors que j’arrive à Marseille, fin avril, pour y rencontrer les acteurs du CAES, la température est plus que clémente, le soleil brille et tout est bleu. Le beau ciel sans nuage, la Méditerranée, cette Grande Bleue, et jusqu’au polo de Richard Kotarba, le président de la Région CAES.

Denise, qui est présidente du Clas du Groupe de laboratoire de Marseille (GLM), est aussi secrétaire élue de la Région. « C’est une région à femmes, me dira-telle, non sans fierté. Ici, le CAES est très féminin. Y compris au niveau des responsabilités : quatre des six membres du Bureau régional sont des femmes. » Ce matin-là, Denise, Richard et leurs collègues sont encore en réunion de Bureau lorsque je descends du TGV à Saint-Charles. Et c’est à Sainte-Marguerite-Dromel, l’un des terminus de la ligne 2 du métro, que Richard vient me chercher en voiture. Direction : Aix-en-Provence.

dre – aux arrêts, il nourrit à la seringue une petite tourterelle tombée d’un nid qu’il a recueillie – que volontaire et passionné : « Dans une entreprise, c’est essentiel que les gens fassent des choses ensemble. Avant, j’étais dans le privé et je m’investissais aussi dans le CE. Si tu veux être bien dans ton entreprise, il faut que ça bouge, il faut tout faire pour créer des liens. » « Il y a environ 2000 agents et retraités dans la région, ça prend du temps », précise-t-il, comme s’il en était besoin. Richard dispose d’un seul jour de décharge de service par semaine et il est responsable du service informatique