Prère à dieu - voltaire.
Nous présenterons premièrement l’apparence de cette prière, pour ensuite exposer le problème de l’énonciateur et du destinataire puis enfin, nous finirons avec le problème de la religion au XVIII° siècle.
Ce texte de Voltaire prend la forme d’une prière à Dieu: en effet Dieu apparait dès le début comme le destinataire de cette prière à travers l’antithèse «Ce n’est plus au hommes que je m’adresse; c’est à toi, Dieu» (L1). De plus, on observe une utilisation de champs lexicaux de la prière «oser te demander quelque chose» (L3), «daigne ...» (L4) et de la religion «Dieu» (L1), «Créatures» (L2), «éternels» (L4), «pitié» (L5), «frères» (L23), «bénir» (L27). La répétition de la tournure classique «fais que ...», (L7,8,11 ... etc) nous montre encore bien qu’il s’agit d’une prière.
Voltaire reprend aussi un certains nombre de topoi/thèmes chrétiens: dans les premières phrases, il oppose l’imperfection de l’homme, sa faiblesse et la puissance de l’éternel, qui se traduit par deux champs lexicaux opposés : les adjectifs «faibles» (L2), «perdues»(L2), «imperceptibles»(L3), «(vie)pénible et passagère»(L8) opposés à «immuable» (L4) et «éternels»