Préface de cromwell
1) A la première ligne « Ce n’est pas sans quelques hésitations que l’auteur de ce drame s’est déterminé à le charger de notes et d’avant propos » révèle au lecteur l’hésitation de Victor Hugo quant à la pertinence d’écrire une préface pour sa pièce de théâtre.
La double négation « ce n’est pas sans » mais l’accent sur son doute concernant la pertinence de la préface. Le mot « charger » est également à relever, il fait référence ici à l’inutilité du contenu d’une préface. D’après lui, les préfaces et les avant-propos n’intéressent guère les lecteurs, qui ne sont intéressé que par la renommée de l’auteur, le contexte est inutile à rappeler selon lui.
Il dit ensuite que le fait de faire une préface fait gagner des pages, et grossit un livre, pour donner l’illusion d’un meilleur travail. Pour la préface ça n’est qu’apparence, et futile. Rien n’est indispensable dans une préface.
Pour Hugo, la préface peut être dangereuse car elle peut prendre le dessus sur le livre lui même. Une préface trop importante peut faire, d’après lui, oublier le livre lui même. Ce serai donc un risque plus qu’autre chose que de faire une préface, car c’est une source de critique.
L’auteur ne serai plus jugé pour son œuvre , mais sur sa préface , sur les raisons et les causes de son œuvre , ce qui semble par ailleurs absurde.
2) L’auteur utilise le champ lexical de l’armée, de la guerre, ce qui met l’accent sur le combat entre l’auteur et les critiques. C’est une isotopie, mais aussi une métaphore filée.
A la ligne 2 le mot « charger » rend déjà compte du champ lexical du combat.
A la ligne 16 « comme une armée qui se tire d’un mauvais pas entre deux combats d’avant postes et d’arrière garde ».
Les mots « boucliers », « bataille », « soldat » font aussi parti du champ lexical de la guerre et du combat.
Il y a ensuite le champs lexical de la justice « Plaidoyer », « pour », « contre », « attaque »,