La poésie est un bijou qui nous hante depuis notre enfance. Elle est écrite avec soin, tel un peintre qui dessine. Absolument rien n’est laissé au hasard. Si l’on se laisse aller on retrouvera une musicalité, un rythme. C’est un moyen pour nous les poètes de s’évader, de prendre du recul, de se sentir mieux. Mais pas seulement, c’est un moyen de communication entre nous et le lecteur. En effet on vous fait passer un message, vous devez juste la chercher et la méditer. On utilise nos propres sentiments et émotions, notre propre vécu pour vous persuader, vous convaincre de quelque chose, elle est donc indispensable depuis sa naissance jusqu’aujourd’hui pour toutes les classes sociales, elle est commun à tout le monde. C’est un art, comme la musique, qui nous concerne tous et nous réunit.
Dans mon anthologie, j’ai décidé de vous présenter Paris sous tous ses « états ». A l’époque d’aujourd’hui elle est nommée la ville de la Mode, et elle est connue comme l’une des plus belles villes. Mais qui peut nous la décrire de A à Z, ses qualités comme ses défauts ? La population qui l’habite ? La connaissons-nous vraiment ? C’est pourquoi j’ai choisi ce thème, comme beaucoup de poète l’on fait, surtout entre le XVIIIème et XIXème siècle. Certains ont choisi de décrire Paris pendant la Guerre, Paris en détresse, Paris et la femme, Paris tout simplement au quotidien, et bien évidemment Paris et la Seine !
Nous, nous voyagerons d’abord près des bords de Seine grâce à deux poèmes qui nous la décrivent parfaitement. « Le Pont Mirabeau » d’Apollinaire datant de 1913, ce pont représente son amour avec Marie et dans ce poème il joue particulièrement sur le temps qui passe avec la Seine qui coule. Puis « Nocturne Parisien » de Verlaine datant de 1886, toujours la Seine qui coule avec le temps qui passe. Après cette promenade, nous allons continuer plus près du sol avec « Sur Paris » de Scarron qui nous décrit la ville sous un angle plutôt péjoratif et l’accuse d’être