Préface
Tel, en premier lieu, comme nous l'a dit Aude, cette interpellation constante du narrataire par le narrateur se présente souvent comme une simple nasarde ( moquerie ), mais elle engage en fait le problème du réalisme et l'éminente liberté du romancier.
Le narrateur, nous laisse supposer, qu'il est en présence de Jacques. Il « Reproduit à la lettre », ce qu'il entend.
En second lieu, comme nous l'ont dit Laura, Marie et Manon, 4 motifs s'entrelacent dans Jacques le Fataliste,:
Le voyage picaresque ;
Le récit discontinu fait par Jacques de ses amours les digressions les commentaires du narrateur .
Donc, le thème du Voyage est à noter comme étant le premier but affiché du roman.
Mais, l'action véritable ne réside pas dans celui-ci, mais dans les Amours de Jacques.
De même, comme nous ont-elles dit, le roman, n’est pas construit autour d'un thème unique ou d'un seul récit, mais à partir d'une prolifération de récits annexes racontés par Jacques, par d'autres personnages, et par le narrateur.
Diderot, ne se refuse pas à un violent et explicite anticléricalisme, rejoignant par là ses confrères des Lumières (philosophie) : dans le roman, tous les hommes d’Église sont de même nature : cupides, libidineux, fourbes.
En dernier lieu, nous pouvons constater, que Diderot, qui sait bien qu’il n’écrit pas un traité philosophique, en profite pour inclure au récit sa vision du monde.
Celui-ci est, selon lui, régi par le fatalisme, affirmant que les événements sont déterminés par le principe de causalité ; ( les actions nient donc le principe de libre-arbitre. )
Les hommes n’agissent pas de leur propre volonté mais, inconsciemment.
Jacques, emploi souvent au long du roman, « Cela, est écrit là-haut », ce type de fatalisme prétend qu’une action peut modifier la fin qui nous attend = Déterminisme.
( Mais si Diderot continue