Préparation bac
L'acte II scène IV est une scène qui ne fait pas avancer l'action. Cette scène constitue une petite comédie à l'intérieur de la pièce : la comédie du dépit amoureux où les amants s'entêtent dans leur malentendu. On y trouve tous les éléments d'un sketch comique : symétrie des répliques, malentendu à cause de quelques mots, situation qui s'envenime et intervention d'un troisième personnage pour dénouer ce drame en raccourci. Le passage du vers 757 au vers 787 se déroule alors que la querelle tend à sa fin. Dorine, jusqu'alors spectatrice de la scène, intervient alors que les amants étaient sur le point de se séparer. Elle entreprend de les réunir et de mettre fin au dépit amoureux.
A. L'entêtement des amants (vers 757 à 767)
1) Le dévoilement de l'intrigue
2) Un acte comique
B. Retournement de l'intrigue : l'hésitation des amants (vers 768 à 780)
1) Le retournement de l'intrigue dans un petit acte comique
2) Le combat de la raison, pour désamorcer la situation
C. Résolution de l'intrigue par la réconciliation des amants (Vers 780 à 787)
1) Une résolution comique
2) Un acte porteur d'une morale
Extrait du document:
Tout d'abord ce petit acte constitue une action comique par le comique de mots : Le jeu de symétrie entre Valère et Marianne prête à sourire : ils refusent d'écouter Dorine et répondent de façon symétrique « Non, non » répond Valère au vers 758, « Non, non » rétorque à son tour Marianne au vers 764 ; puis chacun rejette la faute sur l'autre « Il souffre à me voir, ma présence le chasse » se justifie Marianne auquel répond plus loin Valère « Je vois bien que ma vue est pour elle un supplice ».
Le malentendu dans lequel s'entêtent les personnages est également comique : les personnages se complaisent dans le quiproquo en exagérant leurs propos notamment le verbe souffrir employé par Marianne pour qualifier le sentiment de son amant en sa présence, et l'emploi du mot supplice par Valère pour décrire ce que vit Marianne