20 Novembre 2012
Spécialité agriculture

Histoire des techniques
L’AMR DeLaval

MICHEL Étienne
RIVIÈRE Mathieu
VERMEULEN Grégoire

Promotion 154 Année 2012-2013
Encadrant : M. Dubois

Préambule
Les anthropologues ont constaté qu’avec le temps, le fossé entre les pays développés et en voie de développement s’agrandissait. Il en est de même pour les exploitations laitières car même si il n’y a pas de réel changement de taille de cheptel depuis la dernière décennie, le nombre d’exploitation ayant un cheptel supérieur à 300 vaches est en plein essor. De plus l’élevage laitier impose un temps de présence à l’exploitation nettement supérieur aux autres formes d’agricultures (céréales, viticulture…). La compétitivité à l’échelle mondiale oblige les agriculteurs à suivre de deux types de stratégies : * Accroître son cheptel afin d’avoir une production massive et d’exporter une grande partie de sa production (ex : Australie 3ème exportateur niveau mondial, Nouvelle-Zélande 1er exportateur). * Se diversifier et donc se lancer dans la polyculture élevage afin de trouver une source de revenu qui est soumis à une concurrence moins forte que pour le lait (ex : France)
Dans les deux cas l’agriculteur ne peut accorder la majeure partie de son temps à traire ses bêtes d’où l’apparition du Rotolactor en 1931 et du 1er robot de traite en 1998 (chez Delaval).

Figure 1 Le "Voluntary Milking System" de Delaval
Ce robot permettait aux agriculteurs de s’affranchir de la contrainte horaire de la traite dans un premier temps, et dans un deuxième temps ils ont constaté l’effet positif du robot sur la qualité du lait ainsi que sur la productivité. Ce robot s’adressait aux exploitants agricoles ayant environ 70 vaches et représentait un véritable investissement pour ces exploitations. Le gain de temps obtenu permettait aux agriculteurs de passer plus de temps en famille.

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