Le poème intitulé la courbe de tes yeux, tiré du recueil capitale de la douleur est composé de trois quintils : le premier quintils est constitué d'une seule phrase. Les deux autres strophes se déploient en une phrase ou se succèdent de nombreuses juxtapositions et donnent au texte l'ampleur qui correspond à l'envolée de l'éloge. Si certain vers nt rimer entre eux, l'ensemble n'est pas suffisamment régulier pour dégager une signification particulière. La mesure des verts présente des disparités mais si la première strophe offre une alternance entre Alexandrins, octosyllabes et décasyllabe, les strophes suivante offrent une parfaite régularité métrique : tous les vers sont des décasyllabes. Le rythme se révèle également régulier et suit majoritairement un rythme binaire marqué par la ponctuation, les conjonctions de coordination ou la structure syntaxique. Cette régularité confère au texte une harmonie simple, une fluidité ondulatoire célébrée par le poète. La construction des deux phrases, suivant le même principe participe de cette impression recherchée : la succession des nombreuses juxtapositions ou s'expriment des métaphores très sensuelles, précèdent la parole du poète qui tend à enthousiasme. S'ajoute des enjambements toujours plus vaste qui soulignent à leur tour la circularité omniprésente dans le texte. Les allitérations multiples assorties d'assonances récurrente contribuent en outre à une unité phonique dans laquelle les mots se répondent s'unissent les uns aux autres par des glissements permanents de sonorités. La forme même traduit le contenu, le mouvement de l'infiniment petit vers l'infiniment grand, un mouvement perpétuel toujours même et toujours différent : elle participe ainsi largement au lyrisme de ce blason où le poète chante son amour pour la