Présentation du groupe kitea
Le kit est un procédé de fabrication de meubles assemblables et donc facilement transportables. On doit son invention à Ikea, qui a conçu en 1956 les premiers meubles pouvant être conditionnés en paquets plats et montés par les clients eux-mêmes. Depuis le début des années 90, le secteur connaît un boom spectaculaire, comme en témoignent les chiffres de la division des échanges extérieurs à l’Office des changes. Entre mobilier pour bureaux, chambres à coucher, salles de séjour ou salles à manger, les importations de meubles en kit ont atteint, au terme des six premiers mois de l’année 2007, une valeur de 208 millions de dirhams. À comparer avec les 60 millions de dirhams, montant des importations des mêmes produits en 1997 en année pleine.
1) Croissance du secteur
En 1993, Amine Benkirane ouvre son premier magasin de meubles en kit au Maroc. C’est la naissance de Kitea, la première enseigne marocaine du secteur. Dès son ouverture à Casablanca, le magasin de Kitea a été un succès du fait que les gens appréciaient ces meubles démontables d’un genre nouveau. Aujourd’hui, cette entreprise florissante dispose d’un réseau de 23 points de vente (en propre ou en franchise), disséminés sur 15 villes. Elle a aussi fait des émules.
En 1994, Kaoba lui emboîte ainsi le pas, inaugurant un premier magasin, suivi de 7 autres points de vente (également en franchise).
Et en 1998, un troisième larron, Mobilia, entre en jeu. Très étoffé, son réseau compte actuellement 25 magasins.
À côté des trois leaders, d’autres opérateurs de l’ameublement se lancent aujourd’hui dans la branche du kit, notamment Layalits et Sakanid. Tout en étant généralistes et plutôt haut de gamme, ces deux enseignes ne pouvaient tourner le dos au juteux marché du kit. Et même dans les commerces “traditionnels” d’ameublement (notamment Derb Ghallef à Casablanca ou Bab El Had Rabat), ce type de mobilier occupe désormais une