5)
Le modèle de gouvernance partenariale (dit modèle « stakeholders ») oblige l’entreprise à prendre en compte les intérêts des autres parties prenantes et va prendre différentes mesures pour les satisfaire.
Les parties prenantes peuvent influencer les décisions et les objectifs globaux de l’entreprise, d’où la nécessité d’une collaboration étroite avec elles.
La RSE exige un équilibre dans les intérêts des différentes parties prenantes de l’entreprise, or cela est souvent contradictoire avec le modèle actionnariat qui lui cherche à augmenter les profits des actionnaires sans prendre en compte les salariés, les fournisseurs et les clients.
D’après nous il faudrait penser à un concept qui réconcilie les deux modèles et qui instaure un équilibre des pouvoirs au sein de l’entreprise: il prendrait en compte la dépendance et le risque financier que les actionnaires encourent ainsi que les différentes contraintes exercées par les parties prenantes sur l’entreprise.
Dans ce modèle, les dirigeants agissent pour l’intérêt des actionnaires à court terme sans négliger les parties prenantes qui vont eux-mêmes assurer la prospérité et la pérennité de l’entreprise à long terme.
Par rapport aux difficultés observées :
Perte de 800 Millions d’€ au 1er semestre 2012
Perte historique de 5 milliards d’€ au terme de l’exercice 2012
Baisse de 10% des ventes sur 1 an
Baisse du titre Peugeot qui est à son niveau le plus bas depuis 26 ans
Alors que les actionnaires ont tendance à agir sur le court terme et exigent d’augmenter le taux de rentabilité de l’entreprise pour augmenter leurs dividendes, le modèle de gouvernance imposé par l’Etat vient limiter le versement des dividendes notamment par l’interdiction de distribution de dividende ou de stock option le temps que court la garantie. Cela aura pour effet de mener une politique d’investissement, de pénétration de nouveaux marchés ce qui va favoriser l’activité et la pérennisation de l’entreprise. (vision sur le long terme).