La cocaïne est un puissant stimulant du système nerveux central, et sa consommation est addictive. Elle est classifiée comme stupéfiant par la convention unique sur les stupéfiants de 1961 de l'ONU. Illégale dans tous les pays, elle est cependant dépénalisée dans quelques pays comme la République tchèque et le Portugal. Un vaccin anti-cocaïne a été testé avec succès chez l'animal et chez l'homme, sans effets indésirables graves ; il semble être un traitement porteur d'espoir contre l'addiction à ce produit, sous réserve que des études faites à plus grande échelle. Se la présente le plus souvent sous la forme d'une poudre blanche et floconneuse, plus rarement sous forme de cristaux. Celle qui alimente le trafic clandestin n'est pas pure. Elle est la plupart du temps coupée « allongée » dans le but d'en augmenter le volume, avec des substances diverses telles que le bicarbonate de soude, le sucre, le lactose ou des médicaments ou pesticides plus ou moins dangereux. Depuis 2003 on y trouve de plus en plus un antiparasitaire qui développe des synergies dangereuses avec la cocaïne.
Effet : Chez la femme enceinte, la cocaïne traverse la barrière placentaire et expose l'embryon et fœtus à des risques de retard de croissance, accidents vasculaires, malformation. Le comportement maternel peut également être affecté par la prise de cocaïne, au détriment de l'enfant. Des effets dermatologiques sont parfois constatés chez les fumeurs, sur les mains notamment, plus graves voire très graves chez les consommateurs de cocaïne coupée au lavamisole. La cocaïne endommage les muqueuses nasales et pulmonaires, ce qui prédispose le cocaïnomane aux infections pulmonaires,