Pseudarthrose de jambe
En effet les séquelles au niveau de la jambe constituent souvent des handicaps pour les activés de la vie courante et socio-professionnelles.
Nous avons étudié les pseudarthroses de jambe traitées dans le service d’Orthopédie et de Traumatologie du CHU Aristide Le Dantec. Plusieurs facteurs sont étudiés : âge, sexe, circonstances du traumatisme, les caractéristiques de la lésion initiale et son traitement.
Les différentes techniques utilisées pour traiter la pseudarthrose sont analysées, ainsi que leurs résultats et les complications post opératoires.
Cette étude est rétrospective sur 7 années (2000 à 2006) portant sur 38 dossiers. L’âge moyen de nos patients était de 34 ans avec des extrêmes de 16 ans et 62 ans. Le sexe masculin représentait 68% des cas avec un sex-ratio de 0,4. Les circonstances du traumatisme étaient dominées par les accidents de circulation avec 19 cas (50%), suivent les accidents sportifs 7 cas, les accidents domestiques 4 cas, les accidents particuliers dans 4 cas, les traumatismes par balle 2 cas, 1 accident de travail, une circonstance non précisée. La fracture était ouverte dans 47% et fermée dans 53%.
Le tiers moyen représentait le siège le plus fréquent avec 37%. Le tiers inférieur (29%) plus fréquent que le tiers supérieur (13%).Le trait de fracture était transversal dans 69%, oblique dans 19% et comminutif dans 12%.
Le traitement initial était orthopédique chez 20 patients (52%), chirurgical chez 12 patients (32%) et traditionnel chez 6 patients (16%).
La durée d’évolution de la pseudarthrose était en moyenne de