Les principes psychologiques de l’analyse des enfants – 1926 -

Introduction

Melanie Klein 1882-1960

Melanie Klein est une grande pionnière de la psychanalyse des enfants dont les conceptions théoriques originales et novatrices ont profondément marqué la psychanalyse moderne. Dans un premier temps, elle a surtout développé des notions autour de la précocité des premiers mouvements œdipiens et a cherché à rendre compte de la complexité de la vie fantasmatique des petits enfants.
A partir des années 30, elle proposera les concepts ( qui lui sont propres) de position schizo-paranoïde et de position dépressive pour décrire les rapports entretenus par l'enfant avec ses objets d'amour.
Mère d’une famille de trois enfants, divorcée, elle aura été analyse en 1917 avec Sandor Ferenczi à Budapest puis en 1920 avec Karl Abraham qui deviendra la référence principale de Klein tout au long de sa carrière. En 1925, Mélanie Klein part s’installer a Londres.

La psychanalyse des enfants : 1928-1934

De 1928 à 1934 Melanie Klein focalise son travail sur la notion du sadisme de l'enfant et sur la haine, travail largement influence par l’analyse d’enfants psychotiques. Texte anticipateur de 2 ans. Il annonce ses théories.
Au travers d’article comme "La personnification dans le jeu de l'enfant" (1929), "L'importance de la formation du symbole dans la formation du moi" (1930) et la "Contribution à la théorie de l'inhibition intellectuelle" (1931), Melanie Klein élabore sa théorie du symbolisme et la met en rapport avec sa technique du jeu. Jusqu'en 1934, Melanie Klein a exploré un domaine sombre de la psychanalyse (la psychose infantile) en utilisant les donnés de sa clinique auprès des enfants et en les reliant dans la mesure du possible aux idées de Freud, et surtout à celles d'Abraham. La référence continuelle à Abraham et à Freud ne se fait pas sans un certain inconfort et même certaines déformations. A l’issue de cette période, Melanie Klein allait bientôt