Psychologie sociale
Note : 18/20
PY0017Y
Psychologie sociale 2
Responsable de l’UE : Brigitte ALMUDEVER
Dossier remis :
par voie postale en recommandé avec accusé de réception
dans la boîte aux lettres du/de la responsable de l’UE
lors de la permanence prévue dans le calendrier des examens
Date : 23/08/2009 Signature manuscrite de l’étudiant(e)
Année universitaire 2008-2009 Session 1
Les décisions des individus sont différentes des décisions de groupes ; LEWIN le disait dès les années 40. En étudiant des décisions prises par des haut responsables américains, JANIS (1972) révéla une « pensée de groupe » qui fut surnommée « Effet Janis ». Après l’avoir définie, nous tenterons d’expliquer ce « phénomène de groupe » en nous appuyant principalement sur les niveaux d’explication en psychologie sociale élaborés par DOISE (1982), tout en essayant de cibler des arguments que nous relierons à des références théoriques.
La pensée groupale est un ensemble de conditions qui affectent négativement la qualité de la prise de décision. C'est un phénomène de groupe pouvant aboutir à des décisions collectives erronées ou irrationnelles produit dans des groupes très cohésifs qui sont plus concernés par l'atteinte d'un consensus que par la recherche et l'examen d’alternatives se présentant à eux.
Expliquons au niveau II de Doise, le niveau inter-individuel (niveau des interactions). L’influence sociale et l’une de ses conduites collectives permet d’approcher le phénomène : le conformisme (ou suivisme): il résulte de la crainte des individus de se déconsidérer en adoptant une position minoritaire ou isolée, une forte pression à l’uniformité régnant sur les dissidents. L’uniformité et la conformité, en réduisant les désaccords, facilitent la construction du consensus. Or, on s’aperçoit que le consensus prend à tord valeur de vérité, comme si le seul fait d’être d’accord avec les autres assurait