L’Autorité expliquée aux parents
. RESUME

Claude Halmos

. Pour Dolto, l’enfant est une personne à part entière, MAIS en construction qui a besoin de limites, d’autorité pour bien grandir. Cette deuxième partie a été oubliée et l'on accuse aujourd’hui les idées de Dolto d’avoir créé un enfant-roi. Les parents s’interrogent donc sur la légitimité de leur autorité. L’Education n’était avant cela, qu’un conditionnement, un dressage qui recherchait la docilité. « Une éducation qui nie l’être de l’enfant est par définition violente ». · Entre être trop permissif ou répressif, il existe un juste milieu à trouver : enseigner et expliquer les règles et imposer un respect de celles-ci, afin que l’enfant devienne autonome quand il en aura compris l’intérêt. Le rapport de force doit permettre aux parents d’imposer leurs décisions. L’enfant doit obéir, même avant d’avoir compris la règle. Il ne faut jamais céder sous peine de le déstabiliser. . . Expliquer, Exiger, Sanctionner s’il y a transgression. Face à une situation, l’être humain a un choix à faire, qui est dicté par les repères (conscients ou inconscients) donc directement liés à l’éducation. L’objectif : LA vie en société’, Dolto parlait d’'''Humanisation'''. Une transformation en profondeur qui est contre-nature pour l’enfant, dominé par le principe de plaisir (Freud). L’enfant est acteur de son éducation, c’est lui qui accepte les règles et transforme ses actes : le cheminement est dont difficile. Les refus d’obéir sont souvent signe d’incompréhension et de souffrance. Le rôle des parents est de l’aider à y arriver et de ne pas céder. Ex : « Il n’est pas possible que tu continues à … Parce que personne ne se conduit comme ça et je t’empêcherai de le faire MAIS je sais que c’est difficile pour toi d’agir autrement. »_. Donc l’autorité est un soutien temporaire avant que l’enfant n’intègre les règles. La répression n’agit qu’en surface, elle impose les règles sans que l’enfant ne les ait intériorisées, acceptées,