L’homme est un animal pensant doué d’une volonté infinie qui lui permet de douter de tout, même de la vérité. Il a donc la possibilité de réfléchir et donc de s’exprimer. Cela veut il dire cependant qu’il puisse penser ce qu’il veut ? Cette question nous amène à nous interroger sur la notion de liberté et celle de la vérité qui ne serait pas universelle.

Kant disait qu'un grand nombre d'hommes restent "mineurs" leur vie durant, par manque de volonté, car il est en effet facile, par faiblesse et lâcheté, de suivre des ordres au lieu de penser par soi-même.
Cela nous autorise-t-il pourtant à penser de tout "ce qui nous passe par la tête"? C’est sur la nature de l’être humain, faible mais doué de raison, que sont fondés les “Droits de l’homme”, avec la liberté de pensée, liberté d’opinion, liberté de croyance qui c’est développée au fils du temps. Oui, l’homme est libre de penser ce qu’il veut car il est capable de choisir, de dire “oui” ou “non”, mais il doit toujours garder présent à l’esprit le respect de l’autre. D’ailleurs la République a montré sa sagesse en marquant en haut des batiments publics, à côté de la liberté, la fraternité. Il est évident qu’il est criminel de répandre des injures racistes ou de faire une réflexion méchante sur quelqu’un de laid, néanmoins, il n’y a aucune loi n’empêchant de le penser… Ceci reposera donc sur notre éducation, et la culture qui influe sur les limites de notre pensée. Il est absolument nécessaire et utile de s’élever contre l’injustice comme le renvoi d’un employé parce qu’il est atteint du sida ou la discrimination au travail envers un handicapé, des actions souvent liées à des pensés que nous avons appris à juger comme « immorales ». Nous avons le droit de le penser, certainement, mais toute liberté de pensée ne signifie pas toute liberté d’agir sur des actions que les pensés nous amèneraient à faire. Nos pensées, nos opinions seront d'autant plus valables qu'elles auront pris naissance à partir