Puissance ukrainienne
Cette attitude a été à la source des malentendus et des frustrations qui ont émaillé les relations bilatérales durant la première décennie de l’indépendance ukrainienne. Ce désintérêt de l’UE, souvent justifié selon les édiles européens par les lenteurs de la transition vers un Etat de droit et une économie de marché, s’est trouvé soudain remis en question par la «Révolution orange» de l’automne 2004, qui a porté démocratiquement au pouvoir un président libéral et résolument pro-européen. Il devenait dès lors difficile d’ignorer les demandes d’adhésion d’un pays qui appartient sans contestation possible à l’Europe, tant par sa géographie que par sa culture et son histoire et qui se déclarait prêt à faire évoluer sa législation et ses pratiques pour se rapprocher des critères d’adhésion définis à Copenhague.
Or, le nouveau cadre de relations élaboré en 2003, à la veille de l’élargissement de 2004, sous la dénomination de «Politique européenne de voisinage» (PEV) et sur lequel l’Ukraine avait dès l’abord exprimé des réserves, apparut alors trop restrictif.
De l’Accord de partenariat et de coopération (APC) …
Projet TACIS concernant la distribution en Ukraine, Alexandria, février 1995.
Le fait que l’Union ait choisi le même type d’accord, l’APC, pour ses relations avec tous les pays de la Communauté des Etats indépendants (CEI), qu’ils appartiennent à l’Europe