PERE GORIOT PAGE 54 « cette première pièce … elle va tomber en pourriture »

Situation du passage : Le passage que nous étudions présente les 2 pièces principales du rez-de-chaussée, le salon et la salle à manger de la pension Vauquer. Le narrateur fait office de guide et fait découvrir au lecteur ces 2 pièces tour à tour.

I. La description détaillée d’un sordide bric à brac. a) un inventaire détaillé b) vétusté c) saleté d) pauvreté et mauvais goût e) convocation de tous les sens

II. Description s’inscrit délibérément dans le projet romanesque de B a) Provocation délibérée b) Préparation à la présentation des personnages c) Contribution à l’histoire des mœurs

I. Description détaillée d’un lieu sordide a) Inventaire détaillé

• Description minutieuse ressemblant par moment à un inventaire
• Pour cela, B a recours volontiers au procédé de l’énumération « vous y verriez un baromètre … carbonise » b) Vétusté
• Parmi impressions dominantes de cette description, idée de vétusté du lieu et des choses.
• Presque tout est dégradé, détérioré : passage se termine par hyperbole « elle va tomber en pourriture » : souligne aspect du lieu.
• Il est dit que « la salle à manger fut jadis peinte en une couleur indistincte aujourd’hui »
• Carafes sont « échancrées, ternies », chaufferettes ont « des trous cassés », leurs charnières sont « défaites », le bois «se carbonise ».
• B utilise volontiers voca de la mort, la maladie, l’hôpital, personnifiant ainsi les choses « elle pue le service, l’office, l’hospice » : il est question des chaises « estropiées ».
• Puis énumération des adj qualifiant mobilier de la salle à manger « vieux, crevacé, pourri, tremblant, rongé, manchot, borgne, invalide, expirant »
• Champ lexical de la mort avec « expirant »
• Aussi dit que « les meubles sont placés là comme le sont les débris de la civilisation » c) Saleté
• Autre impression dominante : celle de la saleté.
• B