périclès
Aujourd’hui, il n’est plus question de punition physique, ou alors uniquement à des niveaux très superficiels du débat, defendant cette dernière par habitude, ou par attachement culturel aux techniques d’éducation ancestrales.
Mais la punition EST indispensable en education. Car, qu’est-ce-que l’éducation? Quels en sont les objectifs, si ce n’est preparer l’insertion de l’enfant dans une société où tout acte sortant du cadre legal implique systématiquement une sanction pénale, une société où tout acte ne respectant pas un minimum de conventions sociale entraîne quasi-obligatoirement une marginalisation de la personne concernée.
Hegel disait : “La punition est un droit par rapport au criminal lui-même”.
Certes, nous ne parlons pas là de criminalité mais de faute. Je le redis donc, l’éducation en tant que preparation à l’intégration ne peut se faire sans punition; j’entends bien, une punition réparatrice, dont l’objectif n’est pas la souffrance de l’enfant (laissons cela aux sadiques), mais plutôt provoquer la reflexion autour de l’erreur, pousser à l’assimilation de cette dernière, et compter sur la mémoire de l’enfant et l’analogie psychologique qui lie la cause à l’effet pour aboutir à la fois à la dissuasion et éviter la récidive mais également à la persuasion de l’enfant puni qui s’effectuera lors du processus de comprehension.
La punition ne répare pas un tort, mais elle en prévient cent autres. Ainsi, la punition, en plus d’être un moyen de