Les QCM
Il est incontestable que les QCM ne permettent pas d'évaluer toutes les compétences d'un étudiant. En effet, les aptitudes liées au savoir-faire, à l'esprit de synthèse, au savoir-être, au jugement ou encore aux compétences langagières ne sont que peu, voire pas du tout appréciées dans les QCM, alors que ces compétences sont utiles et parfois indispensables pour certains métiers. De ce fait, le ministre belge de l'enseignement, le recteur de l'université de Liège et un de ses responsables académiques appuient tous sur cet aspect négatif pour dévaluer les QCM.
D'aucuns pourraient aussi prétendre non sans raison que les QCM surprennent et perturbent certains étudiants à l'université. On constate en effet un véritable manque de préparation des étudiants en secondaire, et certains s'y méprennent en jugeant mal les vrais dangers de ce type de questions. Pensons par exemple à cet étudiant de 18 ans à ULB qui qualifie les QCM comme étant « perturbant et carrément vache », et il se justifie en critiquant le mauvais système de cotation, et la difficulté de répondre correctement à cause des pièges et des petites nuances qui font hésiter. Il souligne également que les QCM qu'il a eues en secondaire ne sont pas en adéquation avec celles dont il doit faire face à l'université. Donc, le manque d'initiation et la mauvaise conception des QCM de la part des étudiants amènent de nombreuses