Introduction

Le 1er janvier 1999, 11 pays membres de l’UE, puis en 2000 la Grèce, ont abandonnés leur monnaie nationale au profit d’un monnaie unique. Depuis le 1er janvier 2002, cette monnaie est intégrée dans les échanges quotidiens.
Cela fait suite au Traité de Maastricht en 1992. Ce changement est l’occasion de se poser la question de savoir ce qu’est la monnaie, sachant que cette expérience récente montrant que le choix d’une monnaie est essentiellement conventionnel, mais peut être source de perturbations (perte de référence pour les acteurs).
Les formes de monnaies qui ont été utilisées jusqu’à présent ont été très diverses, on peut faire un certain nombre d’oppositions.
Monnaie divisionnaire, fiduciaire et picturale → Formes matérielles et immatérielles.
Monnaies nationale et internationale ($) ou monnaie unique (€).
Monnaie active ou passive dans l’économie. Est ce que la monnaie est neutre ?
Monnaie faible ou forte.
Qu’est ce qui s’oppose a la monnaie → Troc.
Opposition entre liquidités et placements.

Ces différentes oppositions renvoient a des controverses théoriques. Les conceptions relatives a la monnaie ont évolués dans le temps. L’impact de la monnaie dans l’économie s’est modifié.

L’opposition la plus importante oppose la conception fondamentaliste de la monnaie (aspect uniquement économique de la monnaie) et l’approche institutionnelle (la monnaie n’est pas uniquement un phénomène économique).

I – Caractère énigmatique

A - On ne sait pas trop d’ou vient la monnaie ni ce qui l’a précédé.

Origines inconnues de la monnaie.
La monnaie métallique calibrée, de même poids, remonte au Ve siècle av JC.
La monnaie n’a pas suivie le troc comme les classiques l’ont affirmé.
Il n’y a pas eu de continuité entre les 2 formes d’échanges selon les anthropologues, cf. Mauss.
Le troc était loin d’être une simple forme d’échange marchand, il était entourés de moult formalités religieuses, magiques, sociales…

B – La monnaie est définie