On dit toujours qu’il est plus facile pour un enfant de reconnaître sa mère que son père. Mais cela est en partie faux car grâce aux avancés de la médecine, on peut distinguer trois mères différentes : la mère biologique, la mère d’adoption et la mère porteuse. En effet un enfant peut dorénavant être « tiraillé » entre les exigences d’au moins deux mères (mère porteuse/ mère biologique ; mère biologique/ mère d’adoption). La question qui se pose est : qui est pour l’enfant, sa « vrai mère » ? Pour répondre à cette question, il faut d’abord définir qu’est-ce qu’une mère.

Durant longtemps, le rôle des mères était seulement de mettre au monde, nourrir ainsi que protéger leurs petits. Mais aujourd’hui, ils leurs faut de plus organiser le quotidien, sans oublier de s’occuper d’elle ainsi que de leur vie professionnelle et amoureuse.
Elizabeth Badinter, qui est une philosophe féministe française, est une partisante de la gestation pour autrui. Elle considère cet acte comme un remède aux souffrances des femmes qui ne peuvent pas avoir d’enfants. Ensuite, elle est contre une vision traditionnelle de la famille pour elle il existe bien certains progrès scientifiques qui peuvent innover la vision de la vie, sans compromettre l’intérêt de l’enfant et des parents. Elle affirme être une « réaliste pessimiste » à propos de la GPA, contrairement aux opposants qu’elle décrit comme « idéalistes ».
De plus, elle possède une vision réaliste de la maternité, elle est « pour la légalisation et l’encadrement d’une telle pratique pour permettre à des couples à devenir parents ». Elle précise aussi dans une interview donnée au Figaro que « l’instinct maternel n’existe pas » et qu’il « se construit au jour le jour ». Effectivement, ce n’est pas parce qu’une femme met au monde un enfant qui n’est biologiquement pas le sien, qu’elle voudra ne pas s’en séparer à la naissance : « nous ne sommes pas des femelles animales qu’un flot d’hormones réveille au moment de l’accouchement […] au