Qu'est ce que la littérature?
A cette question apparemment naïve peu du commun des mortels ont su y répondre de façon précise et compréhensible par tous. Et ce n’est pas aujourd’hui que nous aurons ces réponses. Néanmoins nous pouvons apporter notre pierre à l’édifice des multiples tentatives d’explications.
Tout d’abord nous pouvons voir que ce qu’on considère comme littérature a évolué du VIIème à aujourd’hui. Autrefois considérée comme un ensemble d’œuvres présentant un intérêt de style, désormais les articles de presse, les romans annuels d’Amélie Nothomb en passant par la trilogie de Cinquante nuances de Grey peuvent prétendre au statut d’objet littéraire. Et au nom du politiquement correct nous ne pouvons contester cette qualification. En effet de nos jours tout ce qui est un texte écrit en vue d’être lu par un large public mériterait l’approbation de littérature. Autrefois cela demandait une exigence thématique, stylistique voir même syntaxique, comme disait Flaubert « Il ‘n y à pas en littérature de bonnes intentions : seul le style compte ». Sans faire de ce texte une condamnation des textes actuels, nous pouvons donc affirmer que la littérature a évolué dans son exigence. Si auparavant la littérature désignait un groupe de textes restreint répondant à des mœurs et des styles particuliers, désormais nous pouvons dire que la littérature est un ensemble d’œuvres appartenant à des types bien différents.
Deuxièmement en 1947 Sartre écrivit un essai qui aide encore aujourd’hui à répondre à cette question. En effet, Sartre aborde le sujet en trois interrogations : qu’est-ce qu’écrire ? pourquoi écrire ? pour qui écrit-on ? Sans faire un plagiat de son œuvre nous reprendrons une de ces idées principales qui pourrait être une ébauche de réponse : la littérature ne peut être qu’engagée car un écrivain doit s’engager pleinement dans ses œuvres à la différence d’un musicien qui laisse l’appréhension de son œuvre à chacun. Cela ne demande pas nécessairement