La fin XIXe siècle est marqué par un développement intense des techniques et d’innovations favorables à la création artistique. Ces évolutions techniques et théoriques vont avoir une influence importante sur la peinture notamment avec des théories comme celle de la vision. Ce développement industriel aura aussi des conséquences dans le cadre de l’architecture : le fer et le verre vont être employés dans l’architecture du début du XIXe siècle. Cependant la rupture avec les méthodes classiques se fera réellement à partir du XXe siècle.
Qu’est ce que la peinture a apporté à l’architecture du XXe siècle ?

Le XIXe siècle ne sera pas marqué par un mouvement artistique précis. En effet durant cette période, on s’inspirait de tout les mouvements architecturaux : de l’Antiquité au XVIIe siècle. Le parfait exemple architectural de cette architecture éclectique est le Palais Garnier, construit entre 1861 et 1875. Charles Garnier s’inspire de l’art baroque et de l’architecture antique, on peut le voir grâce à la symétrie rigoureuse mis en place par les colonnes, pour construire cet opéra. Bien que l’édifice semble, à première vue, appartenir au classicisme il n’en est rien car l’architecte va utiliser de nombreux matériaux et va innover en utilisant du fer plutôt que du marbre. Cette architecture éclectique peut être mise en relation avec le mouvement néo-classique qui touche la peinture et la sculpture. Ce lien peut être établi avec le tableau L’Apothéose d’Homère peint en 1855 par Ingres : dans ce tableau Ingres s’inspire de l’Antiquité, nous pouvons l’observer grâce à la présence d’Homère, poète grec ; les toges des autres individus ; et le temple grec en arrière plan. Cependant, Ingres prend la liberté de peindre autour d’Homère des artistes appartenant à des siècles divers : Molière, Boileau, La Fontaine, Poussin, Shakespeare, Dante, Mozart et plein d’autres encore. Cela permet de montrer tous ces artistes comme les héritiers de la tradition homérique. Il y a donc