Qu'est ce que lamort

871 mots 4 pages
La mort, un passage nécessaire
En quittant le plan terrestre, l’esprit se débarrasse de son outil, le corps physique.

Devant cet organisme sans vie, certains parlent de fin définitive. Mais la mort n’est que le nécessaire abandon d’une enveloppe, afin de passer sur un autre plan.

On ne meurt donc sur terre que parce que l’on doit se rendre sur un autre plan. Et, ce qui est vécu comme une séparation et une fin par ceux qui restent sur le plan terrestre est ressenti en haut, par ceux qui sont sur le plan qui va accueillir l’esprit, comme des retrouvailles et un début.

C’est ce qu’a admirablement exprimé de manière imagée, le poète anglais William Blake (1757-1827) :

«Je suis debout au bord de la plage.
Un voilier passe dans la brise du matin, et part vers l’océan
Il est la beauté, il est la vie.
Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon.
Quelqu’un à mon côté dit : “Il est parti !”
Parti vers où ? Parti de mon regard, c’est tout.
Son mât est toujours aussi haut.
Sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi, pas en lui.
Et juste au moment où quelqu’un près de moi dit :
“Il est parti”, il y en a d’autres qui, le voyant poindre
À l’horizon et venir vers eux, s’exclament avec joie :
“Le voilà !”
C’est ça la mort.»

La mort est donc une transition, le début de quelque chose de nouveau. On peut même parler de naissance, puisqu’en arrivant sur un nouveau plan, l’esprit est un nouveau venu, un nouveau-né à la vie de ce plan.

«Le processus même de la mort n’est rien d’autre que la naissance dans le monde de matière subtile ; il est semblable au processus de la naissance dans le monde de matière dense», peut-on lire dans le Message du Graal (tome 2, conférence 30). Mourir pour renaître est une nécessité tout à fait naturelle. La chenille dans son cocon doit aussi «mourir» pour devenir papillon. Si la nature agissait comme le désirent ceux qui voudraient qu’on ne meure jamais, les

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