Théâtre de l’absurde.

Définition :
Le mot absurde vient du latin absurdus (discordant). Il est utilisé principalement dans le registre philosophique dans lequel il désigne ce qui est contraire aux lois de la logique, ce qui est incohérent, ce qui ne s’accorde pas avec la raison. Dans le langage courant, il désigne plutôt ce qui parait inepte, illogique.
En philosophie existentielle, l’absurde est ce qui ne peut être expliqué par la raison et ce qui refuse à l’Homme toute justification philosophique ou politique de son action.

Les origines de « l’Anti théâtre» :
Le terme apparait dans la moitié du XXème siècle, il est utilisé pour la première fois par l’écrivain et critique Martin Esslin (1961). Ce n’est pas vraiment un mouvement, il désigne une variante, une déclinaison du dramatique habituel. Il regroupe essentiellement les pièces de Beckett, Ionesco, Arrabal et les premières pièces d’Adamov et de Genet. Ce style si particulier débute avec l’Etre et le Néant (1943) de Jean Paul Sartres et les œuvres de Camus : L’Étranger et le Mythe de Sisyphe (tous deux de 1942). Dans le contexte de la guerre et de l’après-guerre, ces dramaturges ont une image désillusionnée du monde détruit par les conflits et les idéologies.
Le théâtre de l’absurde ou l’anti marque une rupture avec les règles du théâtre classique tel que la comédie et se veut être l’opposé du réalisme.

Pourquoi parle-t-on de « Théâtre de l’absurde »?
Ce genre théâtral naît donc après la 2nde guerre mondiale, il traite du sens ou du non-sens de la vie, de ce qui a un lien quelconque avec la logique. Il présente des questions que tout le monde se pose suite à l’impact de la guerre, du nombre de morts et des horreurs dont l’humain est capable.

Le théâtre de l’absurde met un accent sur des questions existentielles à propos de la réflexion sur la vie telles que : « Qui suis-je ? » ; « Pourquoi suis-je là ? » ; « Où est le sens ? ». Ces questions ont une place importante dans les années