Qu'est ce qui m'ordonne le respect d'autrui ?
Mais que se passe-t-il lorsque celui que nous considérons comme une personne, parce qu’il est un être humain, ne remplit pas les conditions qui font d’elle, justement, une « personne » ? Doit-on respecter celui qui ne nous respecte pas ? Existe-t-il des limites au respect d’autrui ? C’est la question que nous pouvons nous poser : l’assassin ou le terroriste sont-ils respectables ? Respecter autrui, à ce titre, ne pourrait pas être un « devoir ». Nous pouvons estimer, de façon plus générale, à tort ou à raison, que certaines personnes sont respectables, et d’autres non, selon nos critères.
Il se pourrait encore que volontairement ou involontairement (on pense à certains individus atteints, par exemple, d’un handicap mental, qui fait qu’ils ne peuvent pas être considérés comme pleinement conscients ou responsables de leurs actes), nous puissions considérer que certaines personnes ne soient pas dignes du respect que nous accordons généralement à autrui. Cela pourrait-il être justifié ?