Qu Sur Corpus
Ce corpus est composé de trois incipits de conte dont l'un merveilleux de Perrault «Le Petit Poucet» des Contes du temps passés qui paru en 1697 et deux autres début de conte philosophiques de Voltaire Zadig et Candide tous deux s'étant révélé au XVIIIème siècle. On pourra se demander quelles sont les caractéristiques du conte que retrouve-t-on dans ces trois incipits. Tout d'abord nous allons exploiter la forme de ces trois début du conte puis le fond de ces textes.
Afin de démontrer la forme de ces contes nous allons exposer l'enjeu de le formule d'ouverture, le cadre spatio-temporel exposé et les diverses mises en narration. Les contes commencent tous par une formule d'ouverture qui cautionne à retenir l'attention du lecteur ou (à celui qui l'écoute: spectateur ). Voltaire commence ces contes par «il y avait» (Document A ligne 1) contrairement au conte merveilleux de Perrault qui prend un début traditionnel des contes comme «il était une fois» (Document B et C ligne 1). Tous les contes commencent par une certaine formule1 d'ouverture quel que soit son genre. Après avoir entrepris sa formule introductive, Voltaire exploite le cadre spatial de son histoire «Il y avait en Vestphalie» (Document C ligne 1) alors que dans le conte de Charles Perrault (Document A) il décrit peu l'environnement de son conte. Le cadre temporel n'est pas forcément décrit dans ces débuts de conte. La mise en narration est fructueuse dès l'incipit pour déterminer le genre du conte. On observe que dans le Docment A le début du conte commence par la description du personnage éponyme et de sa famille puis de la situation critique de celle-ci qui est exploité par un dialogue entre les parents. Contrairement aux autres incipits des contes de Voltaire qui débutent par la description morale du personnage principal puis le jugement philosophique et scientifique de celui-ci.
Après avoir observé la