Quand information devient pollution
Le flux grandissant d'information fait émerger l'idée d'une possible réforme de la protection par le droit d'auteur. Comment réagir face aux conséquences négatives d'un accès toujours plus facile et plus rapide à des sources d'information parfois peu respectueuses des droits d'auteur des écrivains, journalistes, chanteurs et musiciens?
Je vais utiliser ici le mot "information" dans son sens le plus large. Et, alors que mes collègues se sont concentrés sur les difficultés en matière de presse, j'ai plutôt choisi d'aborder la problématique de la violation du droit d'auteur par les téléchargements illégaux (même si mon raisonnement peut s'appliquer à d'autres systèmes comme "Google Books", par exemple). Cette dérive tend immanquablement à poser la question d'une éventuelle réforme des droits d'auteur.
J'ai décidé de commenter l'article "Quand l'information devient pollution", rédigé par Elodie Depuyt pour rebondir sur la problématique du téléchargement illégal. Cependant, mes propos doivent être mis en lien avec deux autres articles: "Hadopi vs Licence légale, comment protéger les droits d’auteurs?" et "A Flatrate for Culture. Vers une licence globale obligatoire en droit d’auteur". En effet, mon exposé se situe au milieu de ces trois commentaires et vise à synthétiser la problématique du téléchargement illégal.
Overdose d'information
Comme Elodie Depuyt l'a bien mis en évidence, on est témoin à l'heure actuelle d'une surabondance d'information. En un clic, on a accès à des moteurs de recherche, qui eux-mêmes nous réorientent, suite à l'encodage de quelques mots clés, sur des blogs, des forums de discussion, des sites de presse, des sites de téléchargement légaux ou non, etc. Tout peut se trouver de plus en plus facilement et de plus en plus rapidement et ce, avec un minimum d'effort de notre part.
A première vue cela semble plutôt positif pour nous, petits internautes assoiffés de connaissances, d'actualités, de musique,