Quand le capitalisme perd la tête
Joseph E. Stiglitz
Chapitre 12 : Vers un nouvel idéalisme démocratique
Dans ce chapitre, Stiglitz nous fait part de sa vision sur l’avenir des Etats-Unis et notamment sur la création d’un nouvel ordre qui permettrait de relancer l’économie. Dans son livre Stiglitz emploie le terme de « troisième voie » et la décrit se situant entre le socialisme dont l’Etat est trop envahissant et au contraire une politique où l’Etat est minimaliste. Il se rend compte après qu’il existe donc une multitude de « troisième » voies, il faut donc choisir la plus adaptée aux Etats-Unis. Dans la fin de l’introduction de ce chapitre, Stiglitz essaie de trouver un nom à cette voie et finalement décide de l’appeler « idéalisme démocratique » car il veut que c’est une vision, et un idéal vers le quel il doit tendre. Après avoir nommé cette voie, Stiglitz essaie désormais de la définir plus précisément en nous présentant son analyse dans plusieurs parties.
1) «Ce dont nous ne voulions pas »
Dans cette partie, nous découvrons un premier aspect de l’idéal envisagé par Stiglitz. Ici il développe l’importance du rôle de l’Etat dans l’économie. En effet, selon lui les marchés ne fonctionnent pas bien et l‘Etat doit donc aider l’économie puisque c’est une puissance financière, monétaire et économiques. Sans l’Etat les marchés vont privilégier certains domaines au détriment d’autres. Cependant Stiglitz affirme que les marchés sont au « cœur d’une économie qui réussit » mais pour ce faire il y a besoin d’un équilibre entre le marché et l’Etat. Cet équilibre peut changer selon les pays bien évidemment. Pour illustrer ceci l’auteur prend un exemple de la question de l’environnement et nous explique que c’est grâce à l’Etat et à ses initiatives si aujourd’hui leur air et leurs lacs sont plus propres. En effet, s’il n’y avait pas eu d’intervention de la part de l’Etat les lacs seraient sûrement encore pollués. Ensuite, Stiglitz revient sur le