"Quand nous récitons les Fables, nous les interprétons selon le goût qui nous est propre, et qui, dans une grande mesure, est celui de notre temps." (Pierre Clarac)

1558 mots 7 pages
En 1668, lorsque Jean de la Fontaine publie le premier recueil des Fables, la France est au coeur du règne de Louis XIV, qui marque une période littéraire clé : le classiscisme. Les écrivains renouvellent les genres antiques, en les adaptant à la langue française. La Fontaine ne fait pas exception, et reprend dans ses Fables les apologues d'Esope et de Phèdre. Dés sa parution, l'ouvrage est accueilli avec succès ; aujourd'hui encore, il s'agit d'un des plus grands monuments de la littérature française. Ces courtes histoires qui expriment toutes une morale sont apprises et récitées dés l'école primaire, et forment l'Homme moderne lors de son éducation. Pierre Clarac, dans sa préface des Fables écrite en 1942 nous dit : "Quand nous récitons les Fables, nous les interprétons selon le goût qui nous est propre, et qui, dans une grande mesure, est celui de notre temps."
En quelle mesure pouvons nous dire que notre perception de chaque Fable est dépendante de nous même et ainsi de notre époque ?
Nous verrons que si notre interprétation des Fables est subjective et dépend de qui nous sommes, elle est également influencée par notre temps, bien que la Fable reste en soi une poésie intemporelle.

Lorsque nous lisons les Fables, nous les comprenons et assimilons selon notre personnalité, notre culture, notre imagination ; notre interprétation est subjective et dépend de qui nous sommes en tant que lecteurs. Tout d'abord, il est essentiel de noter la diversité des interprétations possibles lors de la lecture des Fables. Jean de la Fontaine prend toujours soin de conter ses morales via des animaux ou des personnages non nommés. C'est donc le lecteur qui interprète les situations des apologues, les mettant en relation avec son vécu, son expérience, ou plus simplement avec une personne de son entourage. La suggestion passe de fait énormément par l'emploi quasi-constant des animaux. L'auteur le dit d'ailleurs clairement dans sa dédicace du livre I au Dauphin : "Ce qu'ils

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